Pleure, Ô pays bien aimé.
Pleure. Oui, pleure, Ô pays bien aimé. Derrière ce titre emprunté à un magnifique livre d'Alan Patton, que de désillusions. Oui, pleure, France. Sanofy gagne des milliards et explique que les médicaments génériques nécessitent de licencier 575 employés. Ils vont comprendre, c'est sur. Un vieux monsieur grande gueule se fait virer de chez lui a 85 piges. Il a compris : il s'est suicidé. Chatel explique qu'avec moins d'enseignants, on éduque mieux. Ben voyons. Canto sauve ma journée, son appel est bienvenu, les banques, j'aimerais les foutre a poil du jour au lendemain, les laisser crever de faim, en leur brandissant mon saumon et foie gras sous le nez en leur faisant la morale sur leur situation. Juste leur montrer ce que ça fait. Putain, mais vous en crevez pas de honte de ce monde, de votre monde, politicards tocards, banquiers fumiers, connards avines, socialos qui se laissent le choix dans la date, quand c'est qu'on vous crève, quand c'est qu'on prend conscience que c'est NOUS, les plus fort ? Hein, c'est quand le courage ? Aujourd'hui je pense à ce vieux Roger, et rien n'y fait, je suis écœure. Bonne nuit, dormez bien, faites de beaux rêves, a demain pour de nouvelles degueulasseries.